Le calme s’est installé sur les quelque 150 personnes rassemblées dans un bureau élégant et décloisonné pour déguster des cocktails et des hors-d’œuvre dans le gratte-ciel connu des New-Yorkais sous le nom de Freedom Tower. Sur trois côtés, il y avait des vues crépusculaires à couper le souffle depuis le site qui, vingt ans plus tôt, avait été Ground Zero, un tas fumant de décombres et de restes humains laissés par l’attaque d’al-Qaïda contre les tours jumelles du World Trade Center. Ce n’était pas une foule ordinaire du vendredi soir et les conversations n’avaient été ni les vantardises habituelles de Wall Street ni les bavardages sans conséquence de Manhattan. L’événement avait été…